Archives rassemblées par le professeur Jean-Marie Chartry d'Heur.

3 medias répartis dans 3 lots

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Cote/Cotes extrêmes

202006

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Service des Archives régionales

Origine

Chartry d'Heur Jean-Marie

Modalités d'entrées

Type d'entrée : versement

Date d'entrée : 28/02/2020

Cote/Cotes extrêmes

202006/01

Origine

Ces oeuvres et ces archives ont appartenu à Marguerite Le Pas, veuve de Fernand Thomson, puis à sa fille unique Rita, épouse d'Émile Botson. Au décès de cette dernière, sa fille unique, Claude, en hérite et, à sa mort en 2005, les lègue à son époux, Jean-Marie Chartry d'Heur.

Biographie ou Histoire

Fernand Joseph François Gérard Thomson est né à Liège, au n° 42 de la rue Gravioule, le 7 février 1882. Il est le fils aîné de Gérard Joseph Toussaint, cordonnier domicilié à Liège, au n° 4 de la rue Saint-Éloi, et de Berthe Catherine Leclercq, institutrice.

Élève à l'Université de Liège, où il suit les cours de Walthère Spring, notamment à l'École des Mines, il décroche, en 1906, un diplôme d'ingénieur en mécanique et fait partie de l'Association des ingénieurs de son Alma Mater.

Durant ses années universitaires, Fernand mène une vie de bohème et se fait remarquer pour ses nombreuses caricatures qui font le bonheur des lecteurs de la revue Liège-Universitaire. Ses nus, très réalistes, tapissent sa chambre et font également sa renommée dans le milieu estudiantin.

De nombreuses guindailles, qui souvent prennent le pas sur ses études, lui permettent d'exercer ses talents musicaux quand il dégoise des chansons licencieuses (Tremble Charlotte, Vix Cou,...). Tous les après-midi, il fait retentir, dans son quartier, de tonitruantes sonneries de bugle, instrument dont il joue dans l'Harmonie des Étudiants.

Le 3 août 1909, il épouse, à la collégiale Saint-Denis de Liège, Marguerite Marie Sophie Jeanne Joseph Alphonsine Le Pas, gérante de commerce née à Liège le 9 février 1887 et domiciliée au n° 33 de la place du Théâtre dans sa ville natale. Il l'emmène en voyage de noces en Ardenne. Alors qu'il est domicilié au n° 13 de la rue Saint-Éloi, Ils s'installent place de la République française, dans la cité ardente, puis déménagent à Leuven. Sa carrière professionnelle est fort méconnue. Seuls son enseignement du dessin et ses activités de dessinateur au bureau d'étude des Chemins de fer sont avérés.

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il évacue dans le sud de la France, à Puylaroque (Tarn-et-Garonne), où il peint plusieurs aquarelles.

Outre ses sculptures, ses peintures, ses dessins et ses aquarelles, on lui doit également de nombreuses pièces en wallon. Malheureusement, cette oeuvre littéraire sera entièrement détruite par sa veuve tout comme ses nus.

Fernand Thomson était bien connu des étudiants liégeois qu'ils n'hésitaient pas à apostropher lors de ses nombreuses promenades dans le Carré avec son chien Woeste. Arborant fièrement sa penne, même bien longtemps après la fin de ses études, il exigeait des bleus le respect le plus complet.

Bibliographie

Dans la "Galerie des célébrités estudiantines" de l'Almanach des étudiants libéraux de l'Université de Gand, 22e année, Gand, A. Vandeweghe, 1906, p. 443 et 444 (https://archive.org/details/bub_gb_1VtAAAAAYAAJ/page/n447/mode/2up?q=Thomson).

Cote/Cotes extrêmes

202006/01/07

La place Saint-Denis, à Liège.

Cote/Cotes extrêmes

202006/01/07/01

Mots clés lieux