Journaux anciens namurois

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Origine

La collection appartient à la Société archéologique de Namur. Elle a été mise en dépôt auprès du Service des Archives régionales. 

Modalités d'entrées

Afin de permettre sa consultation, une convention de dépôt a été passée entre la Région wallonne et la Société archéologique de Namur. Le dépôt, d'une durée de dix ans renouvelable concerne, pour l'essentiel, la partie de la collection allant de 1829 à 1918. Seule la collection de Vers l'Avenir, successeur de L'Ami de l'Ordre, s'étend jusqu'en 1981. Seul Namur-La-Belle appartient aux collections du Service des Archives de la Région wallonne.

Présentation du contenu

La collection constitue l'ensemble le plus représentatif de la presse éditée dans la province de Namur au 19e et au début du 20e siècles. Elle comprend soixante-deux titres.

Les principaux journaux, à l'exception de La Province de Namur, y sont présents. L'Ami de l'Ordre, L'Echo de Namur, Le Progrès Catholique ou L'Eclaireur, La Lutte, L'Opinion libérale, L'Organe de Namur, dont les séries sont presque complètes, fournissent une image des opinions catholique et libérale dans toutes leurs nuances internes. La presse socialiste n'est représentée que par La Bataille, dont les dirigeants entrèrent rapidement en dissidence avec le P.O.B., et par L'Egalité.

Les autres, sans tendance politique précise, apportent de précieuses informations sur la vie culturelle dans la région de Namur (Namur-Revue, Namur-Tourisme, Li Ban Cloke, Li Couarneu, Namur-Villégiature, Sambre et Meuse et Wiertz-Bulletin) ou en Belgique (L'Athenaeum belge) mais aussi sur les pratiques commerciales namuroises (La Feuille d'Annonces) et sur le monde de l'industrie belge (L'Annonce Industrielle, Moniteur industriel belge et Le Pharmacien Belge). Le Courrier des Tirages et Rouge et Noir, quant à eux, s'adressent plus particulièrement aux amateurs de jeux de hasard (loteries, roulette ou jeu de trente-et-quarante). Le Carillon, enfin, ambitionne d'aborder tous les sujets qui intéressent les Namurois sauf la politique et « les questions de parti ». 

L'invasion allemande d'août 1914 marquera, pour la plupart des journaux, la fin de leur parution qui fut, pour certains, définitives. Seul L'Ami de l'Ordre poursuivit sa parution à partir du 26 août 1914 sous le stricte contrôle des autorités d'occupation. Deuxième feuille à paraître sous l'occupation (28 janvier 1915), L'Echo de Sambre et Meuse, dont l'édition fut suscitée par l'occupant, ne présentait qu'un intérêt modéré, si, à partir de mars 1917, il ne fournissait quelques informations sur les ministères wallons décentralisés à Namur. Devenu le moniteur quasi officiel du Comité de défense de la Wallonie, L'Echo de Sambre et Meuse offre, dès mars 1918, une tribune aux idées défendues par le courant très minoritaire des activistes wallons. Il faut également noter la présence, dans la collection, d'une série quasi complète du Bulletin officiel des lois et arrêtés pour la Wallonie (Gesetz und Verordnungsblatt für Wallonien), publié du 3 janvier 1918 au 11 octobre 1918. Si l'invasion allemande marque, pour la plupart des principaux journaux namurois, la fin de leur parution, on constate, très rapidement après la fin du conflit, une renaissance de la presse d'opinion. En effet, L'Égalité, de tendance socialiste, apparaît le 23 novembre 1918, le libéral Réveil de la Meuse le 24 novembre 1918 et La Vérité, d'obédience catholique, le 23 décembre 1918.

La presse éditée à Namur n'est pas la seule à être présente dans la collection puisque l'on y dénombre plusieurs titres publiés à Andenne, Bruxelles, Charleroi, Dinant, Gembloux ou Philippeville. Cette presse, issue des petites villes de la province est mal connue ; les renseignements collectés à son sujet proviennent en général des journaux eux-mêmes. Conservés de manière très lacunaire, à l'exception du Courrier de l'Orneau, du Journal de Philippeville et de l'Entre-Sambre-et-Meuse et de La Semaine, ils sont bien entendu presqu'uniquement axés sur les événements locaux.

Autre instrument de recherche

P. DE SPIEGELER et M. WEYSSOW, Inventaire de la collection de presse de la Société archéologique de Namur déposée au Centre des Archives de la Région Wallonne, dans Annales de la Société archéologique de Namur, t. 74, Namur, 2000, pp. 303-334.

Ph. GÉMIS, Inventaire de la collection de presse de la Société archéologique de Namur déposée au Centre des Archives de la Région wallonne (complément et errata), in idem, t. 84, Namur, 2010, pp. 171-191.

J. ERGO, Inventaire de la presse de Namur conservée dans le Musée International de la Presse [première série], Mons, Mundaneum, 2000.

M. GILLES, La presse dinantaise (1777-1940), Mons, Mundaneum, 1981.

J.-P. STRAUS, Les débuts de la presse à Gembloux, dans Bulletin du Cercle royal Art et Histoire de Gembloux, n°55, Gembloux, 2008.

M.-L. WARNOTTE, Étude sur la presse namuroise 1794-1914, Centre interuniversitaire d'histoire contemporaine, cahier 44, Louvain-Paris, Nauwelaerts, 1965.

L'Arsouye. Gazette wallonne, littéraire et humoristique paraissant tous les samedis.

Date

11 septembre 1920

Localisation physique

Magasin 10, tabl. 1

Présentation du contenu

Dates de parution: 1919 - ?

Exemplaire  disponible  dans la collection :  11 septembre 1920

Périodicité : hebdomadaire

Format: 42,50 x 31

Prix : 35 centimes le numéro

Devise: L'cén qu'est rogneus n'a qu'à s' gratter !

Bureaux et administration:  rue des Fossés-Fleuris, 24-28
 
Tendance politique : sans préoccupation politique.